Le Blogue antiquités

Les Puces du Design

Quand on aime tous les meubles et objets alliant esthétique, qualité des matériaux, savoir-faire de l'artiste créateur, esprit d'innovation, sensibilité d'une époque, sens de l'utilitaire, simple beauté, harmonie des couleurs, .... on traverse allègrement les siècles de l'Antiquité à nos jours et immanquablement, au plus près de nous en ce XXè siècle, on ne peut manquer d'être séduit par le Design !!
Le Design, qu'est ce que c'est ?

Pour une première approche ou pour les amateurs qui sont de plus en plus nombreux, le Blog Antiquités vous propose de découvrir les Puces du Design qui se tiennent du 1er au 3 juin 2007 à Paris dans le 19è arrondissement, le long du bassin de la Vilette, quai de la Loire et promenade Jean Vigo. C'est la 16è édition d'une manifestation qui accueille cette année plus de 60 professionnels qui ont choisi pour vous meubles et objets du XXè siècle, avec cette année, des exposants spécialisés dans la mode en vêtements, chaussures, bijoux, accessoires hommes, femmes, enfants des années 40 aux années 80.

L'embourrage.... le savoir-faire du fornetier

On commet souvent l'erreur de parler de rembourrage quand il s'agit de redonner forme à la garniture d'une chaise ou d'un fauteuil. Il conviendrait mieux d'utiliser le terme exact d'embourrage, action qui consiste à remplir de matière (anciennement appelée bourre) , le dossier et l'assise d'une chaise ou d'un fauteuil.
La bourre (du latin burra : étoffe grossière à longs poils) était à l'origine, la matière la plus grossière de la laine dont on se servait notamment pour remplir les matelas.

La toile qui maintient cette bourre ou le crin qui fut utilisé également, est appelée toile d'embourrure. C'est une toile forte qui a pour objet de maintenir la bourre dans la forme qui lui est donnée par le tapissier. Je profite de cet article pour réhabiliter un mot aujourd'hui complètement disparu (même google l'ignore), celui de fornetier; ainsi nommait-on au XVIè siècle et après, les tapissiers garnisseurs qui vont prendre une importance capitale, notamment au XVIIè siècle quand on importa d'Italie, ces magnifiques tissus que la France fournissait peu ou pas, à savoir les velours, brocarts et lampas.
Un beau métier que celui de fornetier !
Quelle merveille de pouvoir redonner vie  par la couleur, à cet élément essentiel de mobilier qu'est  le siège. Bravo, Mesdames et Messieurs.

Meubles de toilette

On les trouvait en grand nombre au début du XXè siècle car ils équipaient les maisons et appartements: petit buffet ou commode, simple table surmontée d'un plateau de marbre, coiffeuse,...
Ils étaient conçus pour recevoir la cuvette, le broc à eau et divers ustensiles, accessoires de propreté ou de beauté, comme le porte savon, le plat à barbe, les flacons de parfum, le fer à friser, etc....
Au fil du temps, les meubles de toilette changent et les plus évolués se voient équipés d'une vasque en faïence qui peut parfois basculer pour évacuer les eaux usées dans un bac dissimulé sous le meuble.

L'étape suivante du progrès qui en priorité bénéficia aux professionnels fut l'équipement d'une robinetterie car c'est dans les années 1860 que l'on voit les premières installations d'eau courante à Paris et ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale, vers 1950-1960, que ce Progrès se généralise.

Licence Professionnelle Antiquaire-Brocanteur

  Le marché de l'Art est en plein développement: chaque jour, les médias nous renseignent sur les prix extraordinaires atteints par telle ou telle oeuvre d'art, vendue à Paris, Londres, New-York,... dans les grandes maisons de vente: Drouot, Christies,...
Plus près de chez vous, il est un acteur majeur du marché de l'art, c'est l' Antiquaire. C'est un métier exigeant que l'on exerce toujours par passion, à l'appui parfois d'une tradition familiale ou aujourd'hui après avoir suivi une formation, comme la Licence professionnelle d'antiquaire-brocanteur dispensée par l' Université de Marne la Vallée en partenariat avec l' Ecole Olivier de Serres, le SNCAO (syndicat professionnel des antiquaires) et avec le concours de l'école Boulle, chacun apportant ses compétences et son expériences.
Relevant du domaine de l'enseignement public, cette formation s'adresse à des candidats ayant déjà effectué 2 années d'études supérieures et possédant des connaissances en histoire de l'art.
Le cursus se déroule sur une année, en formation initiale, en apprentissage (moins de 26 ans) ou en formation continue.

Les enseignements sont assurés par des professeurs de l'université de Marne la vallée, de l' Ecole Olivier de Serres, de l' Ecole Boulle et par des professionnels antiquaires, experts, historiens de l'art, conservateurs de musées, restaurateurs d'oeuvres d'art,...
Quatre grands thèmes son développés: histoire de l'art et méthodes d'expertise, techniques de fabrication et de restauration, gestion, commerce et législation, communication et marché de l'art.
La formation s'appuie également sur de nombreuses visites de terrain: salles des ventes, ateliers, musées, puces, salons des antiquaires, etc....

Le recrutement est ouvert à des étudiants Bac + 2 en formation initiale mais aussi en formation continue aux candidats pouvant attester une expérience professionnelle dans le domaine.

Réchaudophile

De tout temps, l' Homme a pris soin de sa chevelure et de nombreuses techniques ont été utilisées pour la coiffure.
Parmi celles-ci, les "techniques thermiques" firent leur apparition à la fin du XIXè siècle avec les fers à aplatir, les fers à friser et les brosses chauffantes.

Pour mettre cet outillage à la bonne température, il fallait tout un équipement plus ou moins sophistiqué, que l'on nomme réchauds.
Le Réchaudophile est un collectionneur de Réchauds.

Le réchaudophile peut également ne collectionner que les réchauds pour fers à friser qui fonctionnaient soit à l'alcool soit à l'électricité.

La maison PELLERAY installée à Paris était spécialisée dans la fourniture de matériels pour coiffeurs et proposait le fourneau à alcool "Marcel".

Fondus de la Brocante: la BD est sortie....

Je vous l'avez annoncée dès le 7 mars et voilà, c'est fait, la BD "Les Fondus de la Brocante" est sortie !!!

  Comique de situation, il n'y a pas à dire !!! On s'y retrouve !!!  Se lever aux aurores, affronter les frimas du petit matin, préparer sa bourse de menue monnaie, passer la journée à arpenter des allées encombrées de chineurs, être angoissés à l'idée de manquer la bonne affaire, se trouver déjà les bras remplis de diverses babioles dès le premier quart d'heure, croiser un concurrent chineur dont on sait qu'il collectionne les mêmes objets que vous,.... autant de sensations que les fondus de brocante connaissent et qu'ils retrouveront dans cette joyeuse bande dessinée...