Il n'est plus utilisé aujourd'hui, pourtant il y a quelques dizaines d'années cet "objet à mécanisme" était une innovation, bien appréciée par une certaine catégorie de sportifs.
Constitué d'un cadre en bois, sur lequel est fixé un mécanisme métallique.
La poignée centrale bascule permettant aux deux cadres de bois de se rapprocher l'un de l'autre.
Un cadre de maintien, en quelque sorte.
Mais pour maintenir quoi ?
Vous avez trouvé ?
De nos jours, les raquettes de tennis sont fabriquées en fibres synthétiques (fibres de verre, carbone,...), mais avant et jusque dans les années 1970, les raquettes étaient en bois.
Depuis, le XVIè siècle la raquette de tennis a pratiquement conservé les mêmes caractéristiques avec son cordage fixé à l'extrêmité d'un long manche.
C'est dans les années 1500 qu'est fabriquée la première raquette en bois de frêne et c'est dans les années 1930, avec l'évolution des techniques et l'invention des nouvelles colles pour bois, que les fabricants proposent des raquettes associant différentes essences de bois (frêne, noyer, hêtre, érable,..).
Subissant de fortes tensions, utilisé dans des conditions atmosphériques variables (fortes chaleurs, humidité,...), connaissant des périodes d'activité intense avant de longs moments de repos, le cadre de la ancienne raquette avait besoin d'être maintenu pour ne pas se déformer.
Ce cadre de maintien avait cet usage.
La raquette était placée dans le cadre comme sur la photo et le mécanisme permettait de bien maintenir le pourtour en bois entourant le cordage (traditionnellement fabriqué en boyau de mouton ).
Certains cadres de maintien, plus récents étaient eux entièrement en métal.
Aujourd'hui, avec les nouveaux matériaux, ce dispositif de maintien n'est plus nécessaire.
Et pourtant, celà avait du charme et le bon entretien de son matériel faisait partie du rituel !
Toute une époque
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