Il nous envoie cette photo représentant de très petits cubes en calcaire retrouvés sur l'épave du bateau "Le Tacite"qui a sombré en 1873 aux abords de Nouméa en Nouvelle Calédonie.
A ce jour, 130 cubes tels que ceux représentés sur la photo ont été retrouvés.
Jean-Paul souhaiterait que vous puissiez donner vos avis sur ce à quoi pouvaient bien servir ces petits cubes de calcaire.
L'une de leurs premières idées a été de les classer dans les "bleus" de billard sachant que les premiers bleus utilisés autrefois étaient des "blancs d'Espagne" similaires (mais la matière semble vraiment trop dure et la présence d'une cupule, absente généralement des bleus classiques, les intrigue)
Ces petits cubes de calcaire ont été découverts dans l'épave près de vieux instruments médicaux que l'on appelle "irrigateurs du docteur Eguisier".
Les découvreurs ont alors pensé à un composant pharmaceutique lié aux injections (calcaire pulvérisé et dissous); néanmoins, cela leur a paru incongru considérant le soin apporté à la réalisation des cubes(la piste reste envisageable car présentée comme plausible par certains experts médicaux).
Peut-être s'agit-il d'échantillons destinés à des analyses chimiques en laboratoire, à cause de la cupule.
Merci à tous par avance de nous donner votre avis, pour cet objet mystère qui a passé plus d'un siècle sous l'eau dans l'épave d'un vieux bateau
Son nom est un hommage à l'historien et écrivain romain Tacite (58-120)qui le premier utilisa, le nom de Calédonie en parlant d'un territoire que l'on connaît aujourd'hui, comme l'Ecosse.
Après 5 mois de traversée, au milieu des déferlantes, sous la pluie et les bourrasques, ce navire de commerce fait route vers la passe de Boulari pour gagner Nouméa.
Vers 15H00, le capitaine aperçoit le phare Amédée. Il est sur la bonne route. Il commande de diminuer sa toile pour maintenir sa position. Le vent tombe mais la mer devient houleuse. Le 11 octobre, à 1H du matin, alors que le capitaine est endormi, le second à la vigie lui crie qu’il voit des brisants.
Effectivement, le récif approche dangereusement.
Malgré une série de manoeuvres, le navire heurte le récif près de la passe de Mato et coule rapidement sans faire de victimes. Après le naufrage, le capitaine Moyon concluait dans son rapport : Le navire s’enfonçant de plus en plus, je songeais à sauver mes hommes et les papiers du navire ; les hommes étant tous embarqués virent le danger mieux que moi qui cherchait à sauver mes livres de comptes. Ils me crièrent tous : « Sauvez-vous Capitaine, le navire va sombrer ».
Dès mai 1985, l’association Fortunes de Mer organise des campagnes de recherches et à l’occasion d’une légère anomalie magnétique, un des plongeurs remonte un goulot d’une ancienne bouteille qui conduit à la localisation de l’épave le 2 octobre 1998.
Cette dernière gise par 32 mètres de fond le long du tombant.
Le gisement archéologique présente un grand intérêt pour la Nouvelle-Calédonie puisque la totalité de la cargaison, constituée de marchandises diverses, a été protégée par le sable corallien.
Merci Gérard pour cette proposition.
Comment étaient utilisées ces cales ?
Pourquoi du calcaire et pas des cales en bois ?
Rédigé par : eric | 12 novembre 2023 à 13:02
Ce sont des cales pour les tonneaux.
Rédigé par : Gérard | 12 novembre 2023 à 12:26
I wished you lived in the Central CA area, I would love to have 20 frdiens over for a class/party, it would be so much fun! Thanks for sharing this great recipe!
Rédigé par : Karlita | 07 janvier 2013 à 12:44