En cette période estivale, les boissons anisées sont à l'honneur sur de nombreuses tables de France, dans les bistrots, sous les frondaisons des campings,.... et parmi celles-ci, le célèbre Pastis RICARD .
C'est son créateur, Paul RICARD qui donne son nom à cet apéritif anisé, créé par lui à la fin des années 1920 et pour lequel en 1932, il obtient une autorisation d'exploitation car depuis l'interdiction de l'absinthe, en 1915, le contrôle est très strict pour les alcools titrant à plus de 16°.
Le succès est très rapide; avec la découverte des congés payés en 1936, les français profitent de ce temps à eux pour voyager, aller à la mer, découvrir le Sud, la Provence et ses spécialités, dont le Pastis !
Ayant fait l'école des Beaux-Arts, Paul RICARD utilise ses talents créatifs, pour faire réaliser des objets promotionnels spécifiques qui portent le logo et les couleurs de la maison RICARD: brocs, pichets, verres, doseurs, carafes, cendriers, plaques émaillées, ..... La publicité étant interdite pour les alcools forts (comme le pastis à 45°), ces objets publicitaires distribués gratuitement auprès des patrons de bar, sont un bon moyen de mieux faire connaître la marque.... Il invente la "publicité par l'objet".
Le premier broc en grès est dessiné personnellement par Paul RICARD en 1935; c'est l'une des pièces recherchées par les collectionneurs.
Il s'assure de la collaboration de quelques célébrités de l'époque, telle le chanteur Tino Rossi.
Il crée le circuit automobile Paul RICARD en 1970 et son nom reste attaché au trimaran Paul RICARD, sur lequel Eric TABARLY bat le record du monde en 1980.
Durant ces dernières decennies, RICARD a créé de très nombreux objets publicitaires faisant parfois appel à de célèbres designers, tel ce cendrier dessiné en 1997 par Elizabeth GAROUSTE et Mattia BONETTI.
Bonjour, je souhaiterais savoir si vous aviez l'ensemble bar Ricard comprenant une table avec deux chaises jaune (biensur....) merci
Rédigé par : David Barthe | 25 octobre 2017 à 12:40
Merci pour l'info
Rédigé par : Gloria h | 09 octobre 2014 à 02:35