C'est en 1903, en Allemagne que naît la machine à écrire OLYMPIA.
Dans les années 60, la firme OLYMPIA est le N°1 des fabricants allemands de machines à écrire et N°3 au niveau mondial.
Comme nous l'avions évoqué dans un précédent article, la première machine à écrire produite en série, est proposée en 1873 par le fabricant américain Rémington.
En France, les établissements JAPY après avoir fabriqué du mobilier de bureau, se lancent également dans la fabrication de machines à écrire.
En ce qui me concerne, c'est sur cette Olympia Sm3 que j'ai rédigé mon premier rapport de stage, en qualité d'étudiant en 1976.
Il y avait à l'époque toute une économie qui tournait autour de la machine à écrire: commerciaux, boutiques de revendeurs, réparateurs, fourniture de petit matériel dont les rubans.... comme dans d'autres domaines, tout a aujourd'hui disparu !
C'est pour répondre à une demande de l'entreprise d'électricité générale allemande AEG (Allgemeine Elektricitäts Gesellschaft), que l'ingénieur berlinois Friedrich von Hefner-Altenech conçoit "La Mignon", une machine à écrire qui connut un très grand succès tant auprès des entreprises que des particuliers et qui fut produite jusqu'au début de la seconde guerre mondiale, par l'entreprise Olympia-werke.
A la fin de la seconde guerre mondiale, l'entreprise installée à Erfurt est bombardée par les américains; située en "Allemagne de l'Est", l'entreprise est nationalisée et reprend la production de machines à écrire sous la marque "Optima".
Avec le développement économique de l'après-guerre, la société Olympia-Werke se développe très rapidement. En 1961, en Allemagne de l'Ouest, une machine à écrire sur deux est une Olympia.
Relancée en 1946 avec 28 ouvriers, l'entreprise compte près de 20 000 employés en 1969; elle est devenue le N°1 des fabricants allemands mais aussi c'est l'une des trois plus grandes entreprises de bureautique au monde.
Ensuite, au fil des décennies s'amorce le déclin, avec le développement de l'informatique et des PC (Personal computer) .
En 1991, premières fermetures d'usines, avec licenciement de 3 600 salariés; en 1992, fermeture du site de Roffhausen et démantelement de la marque Olympia.
Il existe des collectionneurs de machines à écrire; ils sont appelés "Mécascriptophile".
Certains sont également Mécarithmophile: collectionneurs de machines à calculer.
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