Pour ceux qui s'intéressent aux appareils scientifiques anciens, le constructeur Jules RICHARD (1848-1930) n'est pas un inconnu car de nombreuses inventions sont sorties de ses ateliers parisiens et l'on trouve encore chez les collectionneurs et les musées, des appareils de mesure fabriqués par lui, fin XIXè - début XXè .
De plus, c'est une histoire familiale puisque son père Félix RICHARD, originaire de la région lyonnaise était déjà un industriel reconnu dans la fabrication d'instruments de mesure (notamment météo: baromètre, thermomètre,.... ).
Installés à Paris, boulevard de la Villette, les ateliers se déplacent ensuite au N°8 de l'impasse Fessart avant de s'installer rue Méningue, toujours dans le 19ème arrondissement de la capitale.C'est après le décès de son père en 1876, que Jules RICHARD reprend l'entreprise qui connaissait alors des difficultés financières puisque Félix l'avait un peu délaissée s'investissant plus dans d'autres domaines, et plus particulièrement la politique (il avait été élu maire du 19ème arrondissement de Paris).
Très vite, Jules re-développe l'entreprise qui excelle dans la fabrication d'appareils de mesure.
Passionné de photographie, il se tourne alors, vers ce secteur d'activité et en 1893, il lance une nouvelle ligne de production d'appareils photographiques, avec prise de vue en relief (stéréoscopie).
Son appareil photographique qu'il nomme Vérascope, remporte un véritable succès.
Jules RICHARD avait deux frères qui eux également se sont distingués dans des domaines industriels: Georges RICHARD dans l'automobile (marque UNIC) et Félix-Max RICHARD dans l'aéronautique (avions SPAD).
Nous en reparlerons peut-être, dans un prochain article .
En 1923, Jules RICHARD crée une école professionnelle de mécanique de précision qu'il installe proche de ses ateliers, dans une ancienne école de garçons, rue Carducci. La première promotion sort en 1927 et cet établissement de formation existe toujours: Lycée Jules RICHARD
comment remettre en fonctionnement un thermométre avec 2 clées
Rédigé par : le courtois | 15 février 2022 à 11:00