Jusque dans les années 60, les écoliers de France appréciaient ces protections en papier légèrement cartonnées et très colorées que l'on mettait autour des cahiers pour les protéger: les protège-cahiers.
Dès le jour de la rentrée des classes, chaque élève assis sur son pupitre recevait des mains du maître, une ardoise, ses livres et ses cahiers qu'il devait recouvrir sitôt rentré à la maison, en suivant les consignes qui pouvaient être écrites sur le tableau noir, outil pédagogique incontournable qui trônait dans chaque classe de la République.
Pour les livres, on utilisait généralement un papier d'emballage brun qui avait pour inconvénient, de faire disparaître complètement la jolie couverture illustrée.
Plus tard, l'emballage en plastique transparent est apparu.
Pour les cahiers, on avait la possibilité d'utiliser des protège-cahiers généralement offerts par de grandes marques qui avaient bien compris tout l'avantage qu'elles pouvaient retirer de tels supports publicitaires offerts aux enfants.
Le protège cahier était composé d'un côté recto avec une jolie image colorée, d'un côté verso avec une vocation plus pédagogique (tables de multiplication, carte de France, numéros des départements français, conseils de santé et de prévoyance,....) et de deux rabats pour maintenir le cahier.
Les protèges-cahiers anciens font l'objet de collection et sont les témoins d'une époque, comme les buvards dont nous avons déjà parlé dans le blog.
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