Après cette longue période de confinement, la mer redevient accessible pour les particuliers mais aussi pour les professionnels et pour chacun, la sécurité doit être l'un des axes forts de cette reprise des activités nautiques.
Sauver des vies en mer a toujours été l'une des constantes des Hommes qui parcouraient les océans, soit pour la pêche, pour la découverte de nouvelles terres ou pour le commerce. La protection contre le froid et la flottabilité ont été les 2 axes majeurs des équipements de survie.
Pour lutter contre le froid extérieur, les fourrures ont été très longtemps privilégiées et pour la flottabilité, on s'est longtemps basé sur le bois et ses dérivés (liège, kapok,.....)
La brassière de sauvetage en liège est apparue en 1854; elle fût proposée par un capitaine anglais (John Ross Ward), membre du corps royal des sauveteurs en mer, sous la forme d'une veste remplie de blocs de liège.
Le Titanic en était équipé mais comme pour les canots de sauvetage, il n'en avait pas en suffisance.
Cette brassière de sauvetage (en photo ci-dessus) composée de longues et épaisses bandes de liège montées sur une toile, était vendue au siècle dernier par Manufrance, Manufacture d'armes et cycles de Saint-Etienne.
Elle porte le logo de la manufacture, cousu sur la toile de la brassière; elle devait être proposée pour les enfants qui découvraient le bord de mer, dans les années 30.
Les premiers pilotes-aviateurs qui tentèrent de traverser la Manche, portaient un gilet de sauvetage.
Le liège fût parfois remplacé par une autre matière végétale, légère et souple, provenant du kapok (Ceiba pentadra), un arbre tropical.
C'est au cours de la seconde guerre mondiale que les gilets de sauvetage gonflables sont apparus.
On les appelle EIF (Equipement Individuel de Flottabilité).
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