Cette calculatrice mécanique CONTEX à demi-clavier était utilisée par ma grand-mère qui tenait un commerce de grains dans le Pas de Calais.
C'était généralement en soirée qu'elle faisait sa comptabilité et je me souviens qu'elle l'utilisait, alors que j'aidais mon grand-père, à remplir des sachets de semences, installés tous trois sur la table de la cuisine, tout en écoutant la radio.
Pour moi, enfant, cette mécanique avait quelque chose de mystérieux et de magique.
Constituée d'un demi-clavier, les chiffres allant de 1 à 5, il suffisait pour obtenir un chiffre supérieur à 5, de taper sur les deux chiffres dont il était le total.
Par exemple, pour obtenir 8: taper sur 4 + 4 ou 5 + 3.
Cette machine à calculer ne faisait que des additions et l'affichage du résultat était visible dans une fenêtre ou une barre blanche verticale signale les centièmes ou les millièmes.
Le corps et les touches sont en bakélite; sur celle-ci, une touche N°5 est manquante.
Ce type de machines a été fabriqué de 1946 à 1950; la fabrication des calculatrices CONTEX se faisait au Danemark.
Chaque machine avait son N° de fabrication; la mienne porte le N° 161366.
Au dos, on trouve une plaque du fabricant précisant les modalités de lubrification.
Tout comme, les machines à écrire anciennes, les calculatrices mécaniques sont de merveilleux instruments qui mettent en évidence, l'ingéniosité humaine.
Fondée en 1993, l’ANCMECA (Association Nationale des Collectionneurs de Machines à Ecrire et Machines à Calculer) regroupe plus d'une centaine de passionnés.
A Montmorillon (Vienne), une exposition de plus de 200 machines à découvrir au Musée de la machine à écrire et à calculer.
Le collectionneur de machines à calculer est un Mécarithmophile et sa collection, la Mécarithmophilie.
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