Dans un précédent article, j'ai tracé l'historique des établissements JAPY qui depuis le XVIIIè siècle contribuent au développement industriel de la France, à partir de la commune de BEAUCOURT, ville du Territoire de Belfort, proche de Montbéliard qui accueille aujourd'hui, le Musée JAPY, installé dans les anciens ateliers d'horlogerie.
Près de 5000 ouvriers travaillent dans les établissements JAPY, à l'apogée de ses activités dans les années 1880.
Ayant commencé dans l'horlogerie, très présente dans le Jura, JAPY s'ouvre vers tous les domaines techniques à fort potentiel de développement: outillage, moteurs, pompes, serrurerie, moulins, ustensiles ménagers, pièces pour bicyclettes, luminaires,..... et machines à écrire et même mobilier de bureau, puisque JAPY fabriquait des meubles en bois courbé (usine du Rondelot à Fesches-le-Châtel) , activité qu'ils cédèrent aux Etablissements BAUMANN.
Les machines à écrire de cette époque étaient entièrement mécaniques: leviers, chariots, ressorts, engrenages, vis, articulations diverses, touches,... et tiges métalliques à l'extrémité desquelles sont fixés les caractères qui s'imprègnent de l'encre noire ou rouge du ruban...... une haute technicité pour ces ingénieuses machines !
Les premiers prototypes de machines à écrire apparaissent dans les années 1820, plus comme outils pour assister les aveugles; le 1er brevet est déposé le 14 juillet 1868 et c'est en 1873 que sort la première machine à écrire produite en série, par le fabricant américain, Rémington.